“Je ne crée rien. Je prends et j’assemble le bois. D’une certaine façon, toute cette beauté doit être perpétuée. C’est le gâchis qui m’irrite. Quand quelqu’un brule la forêt, (…) c’est un manque d’humanité envers tout ce qui est la vie.”

Le travail de Caldas est le symbole du génie créatif brésilien. Issu d’une famille de notable du sud de l’état de Bahia, il grandit au contact de la déforestation de la forêt atlantique brésilienne. Comme nombreux de ses compatriotes, le Jeune Zanine émigre à Sao Paulo et fonde en 1948 avec de riches investisseurs la fabrique de meubles Moveis Z. Basé sur la fabrication en série de meubles en plywood maritime, le projet Moveis Z s’adressait aux classes moyennes émergentes de la région de Sao Paulo. En 1954, Zanine se sépare de ses associés et se dédie à une autre passion, la réalisation de maquettes pour les plus grands architectes de l’époque ; il est notamment l’auteur des maquettes du stade de Maracana et de nombreux édifices de Brasilia. C’est dans cette ville qu’il va s’installer au début des années 60 pour ouvrir un nouveau chapitre : il achète un terrain et construit sa maison dont l’ossature est réalisé en bois récupéré dans les constructions abandonnées de la région. Après quelques années difficiles durant lesquelles le couple Zanine vend des bouquets de fleurs plantées dans leur jardin, le projet de sa résidence attire l’attention d’une certaine élite culturelle et Zanine dessine et construit durant les années suivantes plusieurs maisons à Sao Paulo et à Brasilia. A la fin des années 1960 surgissent les premiers projet de Joatinga à Rio de Janeiro et Zanine décide d’organiser la production de ses maisons et du mobilier qu’il dessine. Il s’établit dans sa région natale et fonde un d’utiliser le bois abattu qui n’est pas commercialisé par les scieries,

“Je ne crée rien. Je prends et j’assemble le bois. D’une certaine façon, toute cette beauté doit être perpétuée. C’est le gâchis qui m’irrite. Quand quelqu’un brule la forêt, (…) c’est un manque d’humanité envers tout ce qui est la vie.”

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